LIVRES

Elles sont quatre amies autoproclamées anticonformistes. Il y a Blanche la flic romantique, Capucine la timide dévoreuse de livres, Suzanne la psy pince-sans-rire et Laura l’Argentine pragmatique au verbe haut. Leur complicité se heurte à l’épreuve de la mort : Blanche ne peut se séparer du corps de son amour défunt. Le choc surmonté, le quatuor resserre encore les rangs et rencontre le soutien d’un fondeur de cloche danseur de tango et d’un taiseux indéchiffrable. Ensemble, ils piétineront les préjugés et réinventeront le verbe aimer.

 À travers cet adieu qui réunit des cœurs meurtris, on découvre l’intensité d’un pas de deux, les ravages d’une relation toxique, la peur de la séparation et, surtout, la puissance du partage.

Prix Folire 2018

2017 Editions Héloïse d’Ormesson

« Ce livre, c’est un peu le livre de ma sœur, Claire. Une petite fille née avec six doigts à chaque main et qui, selon les médecins, n’avait que quelques semaines à vivre. Et voilà que Claire, portée à bout de cœur par sa famille, malgré les facéties de ses chromosomes, grandit, apprend à lire, à écrire, à s’affirmer.

Ce texte évoque le quotidien d’une famille ayant vécu de l’intérieur le problème du handicap. Pour cela, j’ai tenté d’absorber la perception de Claire, jusqu’à la faire mienne. Le temps d’un livre, j’ai voulu devenir Claire de plume. »

Printemps 1918. claude-emma Debussy, affectueusement surnommée Chouchou, se confie à son journal intime. Portant un regard tendre sur le monde, elle y restitue son quotidien, à une époque marquée par la guerre. En hommage à son père disparu, elle se promet de déchiffrer une partition chaque semaine au piano. Loin des gammes qu’on lui impose, elle écrit avec poésie et candeur la musique de sa vie. La Fille de Debussy nous entraîne dans l’univers romantique d’une jeune fille pas comme les autres, qui fut la joie d’un compositeur de génie. Le lecteur ne peut qu’être touché par cette créature oubliée, ramenée à la vie par la magie de la littérature grâce a Damien Luce, poète funambule dont le livre sonne juste et beau (Livre Hebdo)

Immersion pleine de fantaisie dans la vie artistique de la Belle Époque, où se côtoient Guillaume Apollinaire, Sarah Bernhardt ou Jean Cocteau, Cyrano de Boudou crée un univers poétique, parfois mélancolique. «Cyrano de Boudou» est un beau roman d’amour et d’apprentissage. On peut dire qu’en quelque sorte c’est un peu «Le grand Meaulnes» chez Rostand. C’est dire la qualité littéraire et la richesse du contenu de cet atypique «Cyrano à nez rouge» au fort pouvoir évocateur et qui laisse sur le lecteur des traces profondes. (La Voix du Luxembourg)

Élevée par des parents oublieux, moquée par des camarades sans pitié, Jeanne s’invente un quotidien à sa mesure, où les murs sont des écrans de cinéma, où la réalité et la fiction empiètent l’une sur l’autre.

Un conte tendre et foisonnant. (Le Monde des livres)